Prévenir et traiter les troubles fonctionnels*
L'ostéopathie féline est une spécialisation de l'ostéopathie animale adaptée à la vie et au comportement du chat (sédentarité, chutes...). Quelques motifs de consultations :
Minuit est un jeune chat de 10 mois qui, du jour au lendemain ne pouvait plus se déplacer sur ses pattes arrières. Ses propriétaires l’ont tout de suite amené chez le vétérinaire, qui après avoir fait une radiographie, a démontré un pincement vertébral de la dernière lombaire. Avec l’accord du vétérinaire, je suis intervenue sur Minuit dans l’objectif de rétablir un espacement intervertébral adéquat pour que les nerfs moteurs à destination des muscles des postérieurs ne soient plus pincés et inflammés. A la fin de la séance, Minuit essayait de marcher avec ses pattes arrières. J’ai laissé des exercices aux propriétaires pour continuer d’aider Minuit à utiliser ses pattes correctement. En complément du traitement vétérinaire, la séance a permis à Minuit a remarcher normalement au bout d’une semaine.
L'ostéopathie canine est une thérapie manuelle, sans médicament ni chirurgie, qui permet de prévenir et soulager certaines pathologies du chien (arthrose, anxiété, boiterie...). Quelques motifs de consultations :
Junko, un Beauceron de 3 ans, m’est présentée suite à des troubles digestifs chroniques qui durent depuis plus d’un mois, malgré les traitements vétérinaires en cours. Lors de la consultation, plusieurs organes digestifs sont en dysfonctionnement et manquent de motricité. J’interviens alors sur ces organes en les mobilisant tout en respectant les signaux de Junko. Je termine avec des techniques ostéo-articulaires sur les étages vertébraux présentant un manque de mobilité et qui agissent de manière dysfonctionnelle sur les systèmes parasympathique et orthosympathique du système digestif. Trois jours après la séance, Junko a retrouvé un transit intestinal normal.
L'ostéopathie équine vise à diagnostiquer et à traiter différents troubles du cheval (problèmes de mobilité, douleurs dorsales, troubles digestifs...). Quelques motifs de consultations :
Juju, une jument de 9 ans, m’est présentée car le maréchal venu pour la parer a remarqué que Juju n’arrivait pas à donner un postérieur et qu’elle avait mal au dos. Lors de la consultation, je note un blocage articulaire du bassin et d’une des hanches, lui empêchant de lever le postérieur, ainsi qu’une sensibilité lors de la mobilisation du garrot. Après avoir réaliser une normalisation ostéo-articulaire du bassin, la prise du postérieur est plus aisée. Je travaille ensuite avec des techniques fasciales sur le garrot et je réalise des étirements ciblés. Je laisse aussi des exercices en longe et monté, ainsi que des étirements à sa propriétaire pour compléter les résultats de la séance. Depuis, Juju donne les deux postérieurs correctement et n’a plus de dorsalgie. Juju et sa propriétaire réalise alors des balades et activités sportives sereinement.
Romy est une chatte de 2,5 ans. Elle a été retrouvée à l’âge de 6 semaines accidentée sur la route. Son bassin a été fracturé. Je la vois donc pour faire un bilan. Romy a grandi avec sa fracture qui s’est ressoudée depuis. En adaptant mes techniques, je travaille pour redonner de la mobilité au bassin et aux tissus environnants. J’effectue également des techniques fasciales et musculaires sur les compensations et adaptations que Romy a mis en place suite à son accident. En effet, ses lombaires et son avant-main ont surfonctionné pour prendre en charge son poids et continuer de marcher. De plus, lors de la consultation, je note une légère résistance au niveau de l’intestin grêle et du foie. Je les normalise grâce à des techniques viscérales. Une semaine plus tard, sa propriétaire m’apprend que Romy va bien et qu’elle se montre même plus câline.
Chaussette est une jeune chatte de 9 mois qui est très active. Elle sort dehors, chasse et saute dans les arbres. Un soir, elle est rentrée en boitant fortement de sa patte arrière droite. Ses propriétaires l’ont emmenée chez le vétérinaire. Résultat : aucune fracture. J’ai donc été contactée pour aider Chaussette. Lors de la consultation, j’ai remarqué une sensibilité à la mobilisation de la cheville (tarse) du postérieur droit, ce qui pourrait attester par exemple la présence d’une entorse. Après avoir manipulé ce tarse, j’ai également travaillé sur les articulations du dos qui l’obligeaient à mettre du poids sur ce postérieur droit. Le but était de soulager son postérieur au maximum pour que la convalescence se déroulent plus rapidement dans de bonnes conditions. Deux semaines après la séance, Chaussette a repris sa vie normale sans aucune boiterie.
Zyva, chat de maison de 15 ans, a des problèmes rénaux depuis quelques années. Elle est suivie régulièrement par le vétérinaire et a une alimentation adaptée. Cependant, depuis 3 jours, Zyva, ne va plus uriner aussi fréquemment, ce qui inquiète fortement ses propriétaires. Les analyses sanguines ne montrent pas de souffrance rénale. Lorsque je vois Zyva, je remarque lors de la palpation un rein droit plus gros qu’à gauche. Ce rein droit présente également une légère résistance et sensibilité. Je travaille donc en techniques viscérales sur ce dernier, mais aussi sur la vessie pour stimuler les contractions du muscle vésical. Je travaille aussi sur les étages vertébraux bloquées, notamment ceux jouant un rôle dans l’innervation du système urinaire. A la fin de la séance, Zyva est directement partie dans sa litière pour uriner. Au bout de 5 jours, Zyva a retrouvé un transit urinaire normal, pour le plus grand soulagement de ses propriétaires.
Olympe, une Beagle de 4 ans, a subit 2 mois plus tôt un accident où un objet lourd lui est tombé sur le crâne. Elle a été emmenée chez le vétérinaire juste après l’incident, mais depuis Olympe présente des troubles de l’équilibre et a la tête penchée d’un côté. Lorsque je la vois, je réalise les tests neurologiques adéquats avant d’entamer la consultation. Je remarque une légère déformation de la boîte crânienne, sûrement dû au choc. Elle présente aussi de nombreuses dysfonctions au niveau des os du crâne sur lesquels je travaille, notamment la symphyse sphénobasilaire, l’articulation temporo-mandibulaire ou l’articulation atlanto-occipitale. J’effectue également des techniques fasciales et musculaires sur les tissus de la face et du crâne, afin de redonner de l’élasticité aux fascias et muscles qui sont restés contractés depuis l’incident. Au cours de la séance, la tête d’Olympe est plus droite et la déformation de la boîte crânienne est moins visible. Un mois plus tard, après un seule séance, Olympe ne présente plus aucun trouble d’équilibre et sa tête est totalement droite.
Thémis, dite T’chouk a un an. Jolie Setter Gordon, elle présente une légère boiterie antérieure depuis plusieurs semaines suite à une chute en balade. Lorsque je la vois, je note une cervicale basse en dysfonction entraînant une restriction de mobilité d’une des deux épaules, ainsi qu’une contraction réflexe des muscles environnants de ladite épaule. Après la normalisation de la cervicale basse, l’épaule fonctionne correctement. Je réalise ensuite des étirements sur les pattes avant et en montre quelques uns au propriétaire afin qu’il les réalise pendant la période de convalescence pour rééduquer les muscles et leur redonner leur flexibilité. Au bout de 5 jours, T’chouk n’a plus aucune gêne et marche comme avant, sans boiterie.
Pepsi est une chienne Beauceron de 16 ans que je vois pour un suivi en raison de son âge avancé. Pepsi a de l’arthrose généralisée, notamment au niveau de son arrière-train. Pendant la séance, je mobilise de façon douce les articulations les moins mobiles dû à l’arthrose, dans le but de redonner un peu d’amplitude articulaire mais aussi pour effectuer un drainage articulaire. Ensuite, je travaille en techniques fasciales et ostéo-articulaires sur les zones que Pepsi sursollicite pour compenser son arrière-train plus faible, notamment son dos et ses pattes avant. Pepsi doit suivre des séances régulières pour garder un maximum de souplesse et entretenir ses articulations les plus sollicitées.
Gésa, surnommé Kiki, cheval de CSO de 7 ans, m’est présentée après avoir sauté des clôtures. La saison des concours approchant, Kiki manque de propulsion lors des sauts. Pendant la séance, je remarque que son postérieur gauche manque d’amplitude. De plus, Kiki montre plusieurs compensations au niveau du dos et de l’avant-main pour continuer à sauter le plus efficacement possible, malgré son postérieur gauche moins performant. Je travaille en technique ostéo-articulaire au niveau du bassin, des lombaires et des charnières vertébrales. Kiki se déplace mieux. Ensuite, je normalise les articulations en dysfonction à l’avant. Puis, je finis par un travail fascial et musculaire pour relaxer les tissus en profondeur. A l’issue de la séance, Kiki a des allures régulières et une semaine plus tard, sa propriétaire le trouve en progression dans le travail.
Hubert est un cheval de trait, permettant le débardage ou le travail de sol dans la vigne. Son propriétaire m’a contactée car depuis trois jours, Hubert refuse de donner un postérieur ce qui ne lui arrive jamais, toujours conciliant dans le travail. Lors de l’examen locomoteur de Hubert, j’ai remarqué que son bassin et ses dernières lombaires présentaient une restriction de mobilité entraînant une impossible de soulever son postérieur droit. J’ai réalisé les tests articulaires sur tout le corps de Hubert et ait utilisé des techniques musculaires et ostéo-articulaires pour normaliser les dysfonctions. Cependant, Hubert continuait d’avoir du mal à soulever son postérieur. J’ai donc terminé par un travail fascial sur tous les fascias du postérieur, ce qui a permis en fin de séance à Hubert de donner son pied sans difficulté. Une semaine pus tard, Hubert a repris du service et arrive à redonner son pied normalement.
Regane est une jument de 16 ans à la retraite à cause de son emphysème. Sa pathologie est suivie par le vétérinaire, mais régulièrement Regane fait des crises. Lors de la consultation, je repère des dysfonctions notamment articulaires sur les zones du garrot, des cervicales basses et des lombaires. Je remarque également un mouvement du diaphragme discontinu. Je travaille donc sur ces zones en mobilisation douce et sur les autres tissus en restriction. Au fur et à mesure de la séance, Regane se détend et tous ses tissus se relâchent. En fin de consultation, je recommande de garder le traitement vétérinaire mis en œuvre actuellement et de continuer un suivi vétérinaire régulier. Un an plus tard, Regane a repris le travail en longe. Ses crises sont plus espacées et moins violentes. Regane devra tout de même continuer d’être suivi par le vétérinaire et en ostéopathie au moins 1 à 2 fois par an.